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27 Sep

L'atelier paysan: des plans d'outils et de bâtiments agricole en open source

Publié par Philippe BERTRAND  - Catégories :  #agriculture, #Formation

« Amis bricoleurs, perdez vos complexes. N’oubliez pas que l’arche de Noé a été bâtie par un amateur et le Titanic par des professionnels ». La formule n’est pas de moi, mais elle est affichée sur le site de l’atelier paysan. C’et atelier est une SCIC qui aident les agriculteurs (le terme de paysans serait plus approprié) à la conception et à la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agro-écologie paysanne. A regarder de plus près, cette coopérative comprend plusieurs salariés et deux camions transportant machines et matériaux afin de réaliser des chantiers d’autoconstruction de ferme en ferme. Les techniques employées sont proposées en open source et donc sont accessibles gratuitement par tout un chacun. Ce dispositif a été lauréat des lauriers 2018 de la Fondation de France et il intègre le principe des TRIP, c’est-à-dire des tournées de recensement  des innovations paysannes. Un forum interactif sur le site de la SCIC a été mis en ligne avec plus de 800 fiches techniques sur les machines et les bâtiments des filières de production. Des exemples ? Le poulailler mobile, le hangar modulable ou la houe maraîchère pour ne citer que quelques inventions économiques. www.latelierpaysan.org.  A noter que la coopérative a désormais plusieurs antennes en France.

   L'atelier paysan: des plans d'outils et de bâtiments agricole en open source
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D
4 mois sans pluie ...<br /> <br /> chez moi les coquelicots sont morts de soif ....<br /> <br /> Nos impots servent à financer la PAC (Politique Agricole Commune) , la PAC impose aux agriculteurs le semi d'un couvert végétal pour protéger les sols après les récoltes, c'est surtout très important l'été après les moissons, parce qu'un sol sans couverture végétale se dégrade au soleil en libérant du CO2 et en stockant la chaleur (ce qui aggrave le phénomène de dégradation). <br /> <br /> D'un point de vue climatique cette mesure est très bonne, parce qu'un environnement couvert de plantes vivantes, c'est un environnement qui évacue beaucoup de chaleur par évapotranspiration (en forêt les températures sont plus basses grace à l'ombre des arbres mais aussi grace à l'évapotranspiration). <br /> <br /> Comme le versement des primes PAC est assujetti au semi d'un couvert végétal, les agriculteurs obéissent aux ordres de l'administration européenne ... bien évidemment l'été après les moissons rien ne pousse et même si les graines ont trouvé un peu de fraicheur pour germer, elles sèchent très vite ! De toute évidence si on veut maintenir en vie le couvert végétal pour protéger les sols il faut irriguer.<br /> <br /> Aujourd'hui, si les sols se dégradent fortement et amplifient le phénomène de réchauffement climatique en libérant du CO2 et en stockant la chaleur, c'est juste à cause de certains élus qui, par méconnaissance de leur environnement ou par calculs politiques , ont voulu faire croire que les problèmes d'eau dans le sud ouest étaient liés à l'irrigation ! C'est complètement FAUX !<br /> <br /> Le cycle de l'eau s'étudie au minimum sur une année et pas juste l'été en regardant les prélèvements ... <br /> Nous passons trois saisons à évacuer le plus rapidement possible vers la mer une quantité énorme d'eau , ce qui provoque des inondations ... alors qu'au contraire il faut ralentir la circulation de l'eau en surface pour permettre les infiltrations ... <br /> le code de l'environnement impose aux communes de traiter et d'infiltrer tous les rejets (pluies et eaux sales) pour justement respecter le cycle de rechargement des nappes phréatiques. <br /> Une ville rejette en moyenne, par son assainissement collectif, 6 fois plus d'eau que sa propre consommation à cause du ruissellement sur les sols imperméabilisés.<br /> En région nouvelle aquitaine , les rejets d'eau par les surfaces artificialisées, représente un volume de 5 milliards de m3 ... 10 fois les prélèvements agricole dans les nappes et 3 fois la consommation totale de toute la région (potable, agricole, industrie). Quand on a trop d'eau l'hiver et pas assez l'été, le bon sens nous dicte de faire des réserves ... mais encore une fois on est confronté à l'opposition des élus qui ne veulent pas de réserves...<br /> <br /> Techniquement on ne saurait pas infiltrer autant d'eau et ça ne servirait à rien parce que ça dépasse très largement le volume de nos besoins en eau ! Il suffirait d'en infiltrer 20% pour compenser la TOTALITE des prélèvements et donc ne jamais assécher les nappes ...<br /> <br /> Mais pourquoi chercher à infiltrer quand on peut utiliser les eaux de surfaces pour les usages non domestiques comme l'irrigation ? Si on donnait aux agriculteurs une partie des rejets des villes, on diminuerait d'autant les prélèvements dans les nappes ... ce qui n'assécherait plus les sources et les cours d'eau ...<br /> <br /> La nature nous donne trop d'eau (c'est juste la répartition annuelle qui ne correspond pas aux besoins ), la PAC impose des règles cohérentes pour la protection des sols ( et qui indirectement vont limiter les effets du réchauffement climatique), tout est bloqué par des élus qui n'ont pas compris que c'est un urbanisme non conforme au code de l'environnement qui coupe le cycle de l'eau ...<br /> <br /> PAS DE BIODIVERSITÉ SANS EAU UN SOL SEC C'EST UN SOL MORT ! <br /> <br /> 4 mois de sécheresse dans le sud ouest ... les arbres sèchent avant l'automne, il nous reste peu de temps pour préparer efficacement l'été prochain !
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Le complément de l'émission des Carnets de Campagne de France Inter avec son journal régulier des solutions.