Alénya, Pyrénées Orientales et Naivasha, Kénya: une aventure humaine.
Alénya rime avec Kénya. Pourtant rien ne prédestinait cette petite commune des Pyrénées Orientales de 3000 habitants à se jumeler avec une vieille citéde la vallée du Rift. Naivasha possède l'essentiel de la vie et de la culture: l'eau. Le lac du même nom fait de cette ville de 14 000 habitants au sud du Kenya une capitale de la floraison. Les roses qui inondent les marchés européens proviennent de cet endroit improbable, sauf que cette économie est aux mains de grandes compagnies horticoles européennes qui prélèvent abondamment et gratuitement l'eau du lac. Pire, les pesticides utilisés pour cette production industrielle seront rejetés dans le lac. Pire encore, Naivasha ne perçoit aucune compensation! Nous sommes au coeur du pays maasaï et d'une longue tradition d'éleveurs dépossédés de leurs terres par les multinationales. Alénya est à l'opposé tant sur la carte que sur les questions de vie et de développement. c'est d'ailleurs dans le cadre d'une exposition dans ses caves viticoles, qu'un morceau de culture maasaï va apparaître. En 2001, une peintre très attachée à cette population, expose ses toiles. Deux ans plus tard elle épouse devant le maire d'Alenya.. un maasaï. Jacques Pumérada, maire d'Alenya est invité au Kenya. Les échanges sont chaleureux et son homologue, premier magistrat de Naivasha, est séduit par le projet d'un jumelage. Un programme d'accès à l'eau voit le jour. La communauté de communes Sud Roussillon y adhère. Les forages commencent et les expertises se poursuivent. une salle de classe vient d'être construire et la gestion de l'eau est enseignée là où tout semblait perdu...
http://comite-jumelage-alenya.blogspot.fr