De Chamonix à Bodhgaya: l'école de la renaissance
Noël c’est le paradis des enfants. Les enfants du monde n’ont évidemment pas tous la chance du sourire, de la chaleur familiale et du cadeau. Heureusement les bonnes volontés sont nombreuses à s’activer pour limiter les fractures sociales et culturelles. Je prends pour exemple, le cas de l’association CHUMA que préside Céline et qu’elle nous soumettait il y a plusieurs mois dans son courrier. Comme toujours, il y a une histoire personnelle, un voyage choc et des rencontres bouleversantes. Céline, à 19 ans, entreprend en 2008 un voyage en Inde. Dans le Bihar, un des états les plus pauvres, elle découvre la situation de jeunes filles orphelines non scolarisées (c’est le cas pour 80% d’entre elles, exploitées pour travailler dans les champs ou forcées à la mendicité). En 3 ans, Céline et les siens ont pu faire l’acquisition d’un terrain, construit une école et accueilli en décembre 2011 la première promotion de la Deedi’s Boarding School. Deedi est la grande sœur, surnom que notre correspondante a gagné au fur et à mesure de ces engagements auprès des populations locales. Depuis cette date une vingtaine d’enfants âgées de 6 à 8 ans peuvent se nourrir, dormir et étudier dans cette petite école animée par 9 employés. Si l’école est gratuite pour les familles, l’association a un coup de fonctionnement à assumer bien important. Céline nous demandait tout simplement un coup de pouce qui peut passer aussi par du matériel scolaire et des vêtements. www.ladeedischool-chuma.org