Une bonne mise au point: la mise au vert.
Edité en début d’année, mais toujours disponible, le hors-série de la revue Terraeco recense 112 métiers et 45 formations de métiers en voie de développement. On peut les appeler métiers verts et ces métiers, plus que des emplois, concernent en premier la rénovation immobilière. Dans ce chapitre du guide, un portrait d’une conseillère info-énergie est tracé afin de bien comprendre le parcours des professionnels. La rénovation, selon le syndicat des énergies renouvelables, pourrait générer (le conditionnel est de rigueur) 125 000 emplois à l’horizon 2020. Les métiers ne manquent pas dans la rénovation : architecte, domoticien, constructeur bois, installateur d’isolation thermique ou chauffagiste. A chaque grand chapitre, le hors-série donne des pistes de formations à l’image de l’Iut de Belfort-Montbéliard qui ouvre à la licence pro énergies et génie climatique. Les énergies renouvelables profitent du même vent favorable avec un pronostic de 110 000 emplois à pourvoir d’ici 2020 même si le secteur va voir les opportunités d’embauche se réduire à court terme. L’aménagement urbanistique et la préservation de l’environnement sont également référencés. Même si les deux missions peuvent s’opposer, elles deviennent pour tous les enjeux que l’on connaît, complémentaires. La filière « profession nature » comme le titre Terraeco apporte de belles opportunités. Ingénieur écologue, botaniste, conseiller en biodiversité, technicien ou ingénieur forestier, agronome, pédologue, (oui pédologue et non podologue. Le pédologue étudie les sols et leurs propriétés physico-chimiques et mécaniques), ou encore animateur agro-environnement, autant de possibilités de devenir un professionnel des espaces naturels ou d’un des 1753 sites Natura 2000 en France qui couvrent très exactement 6,9 millions d’hectares. La chasse à la pollution et la réduction ou le traitement et recyclage des déchets donnent à espérer là-aussi que des emplois vont se multiplier. Et il y a urgence économique et écologique car selon l’Ademe, 90% des entreprises en France ignorent le coût d’élimination de leurs déchets. Bref pour résumer ce petit hors-série est une bouffée d’oxygène dans l’air vicié que nous respirons actuellement psychologiquement et physiquement. www.terraeco.net