L'insertion professionnelle illisible
Pour votre information sur les bilans des structures d’insertion par l’activité économique, il existe des publications dont l’accès n’est pas des plus aisés. Il est étonnant de constater que les organismes qui mériteraient une très grande lisibilité sont les moins bien exposés. Un portail national de l’insertion affiche une page blanche sous-titrée portail en travaux, ce qui laisse l’internaute pantois devant ce panneau en chantier et encore plus la personne qui n’a justement pas de travail. Le ministère du travail, quant à lui, publie bien un tableau de bord mensuel, mais dont la présentation se résume à un tableau Excel aussi agréable à lire qu’une feuille de déclaration d’impôt. Vous pouvez toutefois légèrement vous rattraper avec le site officiel de l’administration, www.service-public.fr, qui donne quelques informations pratiques et quelques définitions dont celle du CDDI, qui n’a rien avec à voir avec un CDI, puisqu’il désigne un contrat à durée déterminée d’insertion. Ce contrat concerne les personnes recrutées par une entreprise d’insertion, une association intermédiaire (qui fait donc l’interface entre les demandeurs d’emploi et les employeurs) ou par un atelier ou chantier d’insertion. Les contrats sont d’une durée minimale de 4 mois et sont renouvelables jusqu’à une durée maximale de deux ans. Il est possible d’augmenter cette durée dans le cadre d’une formation professionnelle ou dans le cas d’un salarié âgé d’au moins 50 ans ou d’une personne reconnue travailleur handicapé. Le temps de travail est au minimum de 20 heures par semaine et ne peut pas excéder 35 heures. Enfin par chance, le site www.socialement-responsable.org possède un annuaire complet des principales structures d’insertion en fonction en France.